Comment se passe l'avortement

Comment se passe l’avortement?

Avortement : en quoi consistent les consultations préalables

Les consultations préalables à l’avortement sont des rendez-vous médicaux qui ont lieu avant une interruption volontaire de grossesse (IVG). Leur but est d’informer et de conseiller la personne qui souhaite avorter sur les différentes options qui s’offrent à elle et sur les conséquences de l’IVG.

Ces consultations peuvent être effectuées par un médecin généraliste, un gynécologue, une sage-femme ou un(e) conseiller(e) en planning familial. Les consultations préalables ont pour objectif d’évaluer la situation de la personne qui demande une IVG, de répondre à ses questions et de l’informer sur les différentes étapes de l’IVG, les méthodes disponibles, les risques et les avantages associés à chaque méthode.

 

Les consultations préalables doivent également permettre de s’assurer que la personne qui demande une IVG est bien informée de ses droits et qu’elle a donné son consentement libre et éclairé. Les professionnels de santé sont tenus de respecter la confidentialité des informations échangées pendant ces consultations.

 

En résumé, les consultations préalables à l’avortement sont un moment important pour informer, conseiller et accompagner les personnes qui souhaitent avorter, afin de leur permettre de prendre une décision éclairée et de garantir leur sécurité et leur bien-être.

 

La première consultation préalable à l’avortement

La première consultation préalable à l’avortement est un rendez-vous médical qui a lieu avant toute intervention. Elle est généralement proposée à la personne qui souhaite avorter dès qu’elle prend contact avec un professionnel de santé ou un centre d’IVG.

 

Lors de cette première consultation, le professionnel de santé va prendre en compte les antécédents médicaux et gynécologiques de la personne, ainsi que les circonstances de la grossesse non désirée. Il va également expliquer les différentes méthodes d’avortement, leurs avantages et leurs risques, et répondre à toutes les questions que la personne peut avoir.

 

Le professionnel de santé doit aussi s’assurer que la personne est bien informée de ses droits et qu’elle a bien donné son consentement libre et éclairé. Il peut aussi proposer un entretien psychologique si la personne en exprime le besoin.

 

Enfin, lors de cette première consultation, le professionnel de santé va proposer un examen gynécologique pour vérifier le stade de la grossesse et la présence éventuelle d’une infection. Il pourra également réaliser une échographie pour déterminer l’âge de la grossesse et s’assurer qu’elle est intra-utérine.

 

Quand passer la deuxième consultation préalable à une IVG ?

La deuxième consultation préalable à une IVG doit avoir lieu au moins 48 heures après la première consultation. Cela signifie que vous ne pouvez pas obtenir d’IVG le même jour que votre première consultation.

 

La deuxième consultation préalable est destinée à vous fournir des informations supplémentaires sur l’IVG et à vous donner une dernière occasion de poser des questions ou de discuter de vos options avec le médecin. Il est important de ne pas manquer cette consultation car elle est une étape obligatoire avant toute IVG.

 

Si vous avez des questions ou des préoccupations concernant l’IVG ou le processus de consultation, il est essentiel de les discuter avec votre médecin ou votre conseiller avant votre deuxième consultation préalable.

 

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En quoi consiste l’IVG médicamenteuse ?

L’IVG médicamenteuse est un moyen d’interruption volontaire de grossesse qui utilise des médicaments plutôt qu’une intervention chirurgicale pour mettre fin à la grossesse. Elle est également connue sous le nom d’avortement médicamenteux ou de pilule abortive.

 

L’IVG médicamenteuse se fait généralement en deux étapes. La première consiste à prendre une pilule appelée mifépristone qui bloque l’action de l’hormone progestérone, nécessaire à la poursuite de la grossesse. La mifépristone provoque la mort de l’embryon ou du fœtus dans l’utérus.

 

Ensuite, entre 24 et 48 heures plus tard, une deuxième pilule, appelée misoprostol, est prise pour provoquer des contractions utérines qui expulseront les tissus de la grossesse.

 

L’IVG médicamenteuse peut être effectuée jusqu’à 9 semaines de grossesse (soit environ 63 jours après la dernière menstruation), mais les médicaments sont généralement plus efficaces lorsqu’ils sont utilisés plus tôt dans la grossesse.

 

L’IVG médicamenteuse est généralement considéré comme sûre et efficace, bien que certaines femmes éprouvent des douleurs ou des saignements abondants après la prise des médicaments. Il est nécessaire de discuter avec un médecin ou un conseiller en santé reproductive des risques et des avantages de l’IVG médicamenteuse avant de prendre une décision concernant l’interruption volontaire de grossesse.

 

Quel délai pour un avortement médicamenteux

L’IVG médicamenteuse peut être effectuée jusqu’à 9 semaines de grossesse (soit environ 63 jours après la dernière menstruation). Cependant, il faut noter que plus l’IVG médicamenteuse est effectuée tôt dans la grossesse, plus elle est susceptible d’être efficace. Les médicaments utilisés dans l’IVG médicamenteuse sont généralement plus efficaces lorsqu’ils sont pris dans les premières semaines de la grossesse.

 

Il est donc recommandé de ne pas attendre trop longtemps pour avoir recours à l’IVG médicamenteuse si vous envisagez cette option. Discuter avec un médecin ou un conseiller en santé reproductive le plus tôt possible afin d’obtenir des informations sur toutes les options d’IVG disponibles et de prendre une décision éclairée concernant l’interruption volontaire de grossesse.

 

Quelles contre-indications pour une IVG médicamenteuse ?

Il existe certaines contre-indications à l’IVG médicamenteuse, qui peuvent rendre cette option inappropriée ou dangereuse pour certaines femmes.

 

Ces contre-indications peuvent inclure :

  • Une grossesse extra-utérine (embryon qui se développe en dehors de l’utérus) ;
  • Une allergie connue à l’un des médicaments utilisés dans l’IVG médicamenteuse  ;
  • Une maladie ou un traitement qui affecte la coagulation sanguine ;
  • Une insuffisance hépatique sévère ;
  • Une insuffisance rénale sévère ;
  • Une maladie cardiovasculaire sévère ;

De plus, certaines conditions médicales peuvent rendre l’IVG médicamenteuse plus risquée où nécessiter une surveillance médicale étroite, notamment :

  • L’asthme ;
  • Le diabète ;
  • L’hypertension artérielle ;
  • L’épilepsie ;
  • Une maladie inflammatoire de l’intestin ;
  • Une anémie sévère ;
  • Une anticoagulothérapie en cours ;

Il est crucial de prendre en compte les antécédents médicaux de chaque patiente avant de procéder à une IVG médicamenteuse. Les conditions médicales préexistantes telles que des maladies cardiaques, des troubles de la coagulation sanguine, des maladies hépatiques ou rénales, peuvent augmenter les risques liés à l’utilisation de médicaments pour mettre fin à la grossesse. Par conséquent, une consultation préalable avec un médecin ou un conseiller en santé reproductive est fortement recommandée pour évaluer la santé de la patiente et déterminer si l’IVG médicamenteuse est la meilleure option pour elle. Les professionnels de santé peuvent également discuter des autres options d’avortement disponibles et fournir des informations sur les ressources de soutien et de suivi post-procédure.

 

L’IVG médicamenteuse est-elle douloureuse ?

L’IVG médicamenteuse peut entraîner des douleurs et des crampes semblables à celles des règles menstruelles, ainsi que des saignements plus abondants que les règles. Les douleurs et les saignements peuvent varier d’une femme à l’autre, mais ils sont généralement plus intenses dans les heures qui suivent la prise de la deuxième pilule (misoprostol).

 

Certains médecins prescrivent également des analgésiques pour aider à soulager la douleur associée à l’IVG médicamenteuse.

 

Il est important de noter que les douleurs et les saignements peuvent durer plusieurs jours, voire jusqu’à deux semaines après l’IVG médicamenteuse. Les femmes qui choisissent cette option doivent être prêtes à faire face à ces effets secondaires et à prendre des mesures pour se protéger contre une éventuelle infection.

 

Il est recommandé de discuter avec un médecin ou un conseiller en santé reproductive des effets secondaires possibles de l’IVG médicamenteuse avant de prendre une décision concernant l’interruption volontaire de grossesse.

 

En quoi consiste l’avortement chirurgical ?

L’avortement chirurgical, également connu sous le nom d’avortement par aspiration ou avortement instrumental, est une procédure médicale qui consiste à retirer le contenu de l’utérus afin d’interrompre une grossesse.

 

Il existe deux types d’avortement chirurgical :

  • L’avortement par aspiration manuel (MVA) : Cette méthode est souvent utilisée jusqu’à 14 semaines de grossesse. Elle consiste à dilater le col de l’utérus et à utiliser une pompe manuelle ou électrique pour aspirer le contenu de l’utérus. Cette méthode est généralement réalisée sous anesthésie locale ou générale ;
  • L’avortement par aspiration électrique (EVA) : Cette méthode est souvent utilisée pour les grossesses plus avancées, jusqu’à 24 semaines. Elle consiste à dilater le col de l’utérus et à utiliser une machine électrique pour aspirer le contenu de l’utérus. Cette méthode peut être réalisée sous anesthésie locale ou générale ;

Dans les deux méthodes, l’avortement chirurgical est généralement considéré comme un procédé sûr et efficace pour interrompre une grossesse non désirée. Cependant, comme pour toute intervention médicale, il existe des risques associés, tels que des saignements, des douleurs et des infections. Il est essentiel de discuter avec un médecin ou un conseiller en santé reproductive de toutes les options disponibles et de prendre une décision éclairée sur la méthode d’avortement la plus appropriée pour chaque cas individuel.

 

 Quel délai pour une IVG chirurgicale dite instrumentale ?

Le délai pour une IVG chirurgicale, également appelée avortement instrumental, dépend de la réglementation du pays où la procédure est effectuée et de la politique de l’établissement de santé. En général, cette méthode est réalisée jusqu’à 12 à 14 semaines de grossesse, bien que certaines cliniques puissent la proposer jusqu’à 24 semaines.

 

En Tunisie, le délai maximum autorisé pour l’avortement est de 12 semaines.

 

Il convient de souligner que la procédure d’avortement peut devenir plus difficile et plus risquée pour la santé de la patiente à mesure que la grossesse avance. Dans cette optique, il est préférable de prendre rapidement rendez-vous chez un médecin ou un conseiller en santé reproductive afin d’examiner les options d’avortement disponibles et les délais à respecter. En effet, la décision d’avorter peut-être difficile à prendre, mais il faut rappeler que le choix appartient à la patiente seule et qu’elle doit être informée de manière approfondie pour pouvoir prendre la meilleure décision pour sa propre santé et son bien-être.

 

Quelles contre-indications pour une IVG chirurgicale ?

Les contre-indications pour une IVG chirurgicale, également appelée avortement instrumental, peuvent varier en fonction de la santé individuelle de la patiente et de la politique de l’établissement de santé.

 

Cependant, certaines conditions peuvent rendre l’avortement chirurgical plus risqué ou impossible, notamment :

  • La grossesse ectopique : lorsque l’ovule fécondé s’implante en dehors de l’utérus, ce qui peut entraîner des complications graves ;
  • Les infections génitales actives : des infections génitales non traitées peuvent augmenter le risque d’infection après la procédure ;
  • Les troubles de la coagulation sanguine : certaines affections telles que la thrombocytopénie ou les troubles de la coagulation sanguine peuvent augmenter le risque de saignement excessif pendant l’avortement chirurgical ;
  • Les maladies cardiaques ou pulmonaires graves : ces conditions peuvent augmenter le risque de complications pendant la procédure ;

Il faut discuter de toute condition médicale ou traitement en cours avec le médecin ou le conseiller en santé reproductive avant de procéder à une IVG chirurgicale afin d’évaluer les risques et les avantages de la procédure.

 

L’IVG chirurgicale est-elle douloureuse ?

L’IVG chirurgicale, également appelée avortement instrumental, peut être douloureuse pour certaines femmes, mais cela dépendra de nombreux facteurs individuels tels que la tolérance à la douleur et la méthode d’anesthésie utilisée.

 

Lors de l’avortement par aspiration manuelle (MVA), qui est souvent utilisé jusqu’à 14 semaines de grossesse, une anesthésie locale ou générale est généralement utilisée pour atténuer la douleur et les crampes pendant la procédure. Les patientes peuvent ressentir des crampes similaires à celles des règles et une certaine pression ou aspiration pendant la procédure.

 

Pour les avortements par aspiration électrique (EVA), qui sont souvent utilisés pour les grossesses plus avancées jusqu’à 24 semaines, une anesthésie locale ou générale est également utilisée pour atténuer la douleur et les crampes pendant la procédure. Les patientes peuvent ressentir des crampes et une pression plus intenses pendant la procédure.

 

Il est nécessaire de discuter avec un médecin ou un conseiller en santé reproductive de toutes les options d’anesthésie disponibles et de prendre en compte les facteurs individuels pour choisir l’option la plus appropriée pour chaque patiente.

 

L’indispensable consultation de suivi post-IVG

La consultation de suivi post-IVG est une étape importante pour s’assurer que la procédure s’est déroulée sans complications et pour offrir un soutien émotionnel à la patiente. Cette consultation doit être planifiée avec un professionnel de santé environ 2 à 3 semaines après l’IVG.

Lors de la consultation de suivi, le professionnel de santé évaluera la santé physique de la patiente en effectuant un examen gynécologique et en vérifiant que tout le tissu de la grossesse a été évacué. Ils pourront également prescrire une contraception adaptée à la situation de la patiente pour prévenir une grossesse non désirée future.

 

En plus de l’examen physique, la consultation de suivi offre également une occasion pour la patiente de discuter de son expérience de l’IVG et de recevoir un soutien émotionnel si nécessaire. Les professionnels de santé peuvent également fournir des informations sur les ressources disponibles pour le soutien émotionnel et la contraception.

 

Il est crucial de noter que la consultation de suivi est un élément essentiel du soin post-IVG, même si la procédure s’est déroulée sans complication apparente. Elle permet de s’assurer que la patiente récupère bien et qu’elle dispose de toutes les informations et des ressources nécessaires pour une santé reproductive future.

 

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