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La mise en place d’un site de chimiothérapie en Tunisie est une solution qui permet au patient de bénéficier d’un meilleur confort lorsqu’il nécessite de recevoir des perfusions de chimiothérapie de manière répétée. L’opération consiste à installer un dispositif (la chambre implantable), ce qui permettra d’administrer au patient la cure de chimiothérapie tout en préservant les veines. Voici tout ce que vous devez savoir sur la chambre implantable et sur son fonctionnement.
Cette opération consiste à vous poser une chambre implantable, également nommée PAC (Port-a-Cath). Cette technique est réalisée pour administrer des perfusions de manière régulière; grâce à cette méthode, votre cure de chimiothérapie vous sera administrée de manière plus confortable. En plus de la chimiothérapie, chambre implantable peut également être utilisée pour administrer d’autres traitements par voie intraveineuse.
La chambre implantable est une petite boite qui sera insérée sous votre peau; ce petit boitier est relié à une grosse veine profonde via un cathéter. Deux types d’emplacements sont possibles : soit le dispositif est placé en haut à droite du thorax, soit il est posé dans l’avant-bras. La taille de la chambre implantable dépend de son emplacement : le dispositif placé dans l’avant-bras est généralement plus petit que celui placé dans le thorax. Un des principaux avantages du PAC, c’est que puisque la petite boite est implantée sous la peau, elle ne pourra donc pas être vue.
L’autre avantage de cette technique, c’est qu’elle permet de mieux préserver vos veines : en effet, les administrations fréquentes des cures de chimiothérapie peuvent abîmer les veines et causer des sensations douloureuses. Avec cette procédure, au lieu de piquer directement les veines, les médicaments passeront par le petit boitier, puis iront dans les veines. Grâce à la chambre implantable donc, l’administration des médicaments sera moins douloureuse, et vous réussirez à mieux préserver les veines de votre corps.
Concernant l’utilisation de la chambre implantable dans le cadre d’une chimiothérapie : à chaque séance de chimiothérapie, environ 60 minutes avant d’utiliser le dispositif, votre oncologue utilisera un produit anesthésiant, car une piqure devra être effectuée. Le principe est simple : des aiguilles d’Hubert sont utilisées afin de piquer le réservoir du dispositif et pour pouvoir avoir accès à la veine.
La mise en place d’un site de chimiothérapie est proposée à partir de 600 eur. L’intervention se fait en ambulatoire et ne nécessite pas d’hospitalisation. Pour plus d’information, n’hésitez pas à prendre contact avec nous.
Selon la situation, la pose de la chambre implantable se fera soit sous anesthésie générale, soit sous anesthésie locale. L’opération ne dure pas plus de 60 minutes.
Afin de pouvoir poser la chambre implantable, le chirurgien effectue une incision afin de réaliser un décollement de la peau; ainsi, le dispositif pourra être placé sous la peau, en contact avec le muscle. Par la suite, le chirurgien effectuera une dissection de la veine afin d’y placer le cathéter; un bout du cathéter sera relié à la veine, tandis que l’autre bout sera attaché à la chambre.
Une fois la mise en place du dispositif terminée, le chirurgien conclut l’intervention en suturant l’incision avec du fil résorbable.
Une fois l’opération terminée, une radio du thorax devra être réalisée; cet examen permettra de vérifier que le cathéter ait été bien placé, et qu’il n’y ait pas eu de problème lié à l’intervention.
Après l’opération, vous pourrez ressentir quelques douleurs, surtout dans la zone opérée; cela est tout à fait prévisible, et le chirurgien pourra vous prescrire des antalgiques classiques pour calmer les douleurs. Ces sensations finiront par disparaitre complètement après quelques semaines de votre sortie de la clinique.
Une fois votre traitement de chimiothérapie terminé, il sera possible de réaliser une intervention chirurgicale afin d’enlever le cathéter et la chambre implantable. Il s’agit d’une opération simple et rapide, qui est réalisée le plus souvent sous anesthésie locale.
L’hospitalisation est brève, généralement pas plus d’une journée est requise pour cette intervention.
Les risques de complications liés à cette intervention sont assez rares. Il s’agit d’une technique qui est aujourd’hui parfaitement maitrisée et qui est couramment utilisée dans le cadre d’une chimiothérapie. Cependant, comme tout acte de chirurgie, quelle que soit sa complexité, des complications peuvent se produire; un des risques de cette procédure est le pneumothorax : il s’agit de la présence d’air dans la plèvre, un phénomène qui doit être traité rapidement en faisant évacuer l’air, et ce en utilisant un drain par exemple. La radio du thorax permettra notamment de déceler ce genre de problème suite à l’opération.
Parmi les autres risques de l’opération, il y’a les problèmes liés à l’anesthésie, ou encore une infection du cathéter : si cela se produit, votre chirurgien vous prescrira un traitement médical qui devrait résoudre le problème; si la situation ne s’améliore pas, alors une intervention sera effectuée afin de retirer le cathéter. Avant l’opération, vous devrez discuter des éventuels risques de l’opération avec votre oncologue, et poser toutes les questions qui vous viennent à l’esprit.
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