Prix greffe de cornée Tunisie

Risque de rejet de la greffe de cornée

La greffe de cornée

La greffe de cornée consiste à remplacer la cornée malade ou une partie de celle-ci par une cornée provenant d’un donneur. Dans certains cas, elle peut entraîner une réaction immunologique grave de la part de l’organisme récepteur, conduire à l’opacification du cristallin et nécessiter des thérapies invasives avec administration répétée de cortisone. De plus, les thérapies actuelles ne sont pas toujours concluantes. La greffe de cornée, également appelée kératoplastie, est utilisée dans les cas de cornée endommagée ou non fonctionnelle, pour la remplacer par un élément sain similaire, synthétique ou prélevé sur un donneur récemment décédé.

Le kératocône est l’affection la plus courante nécessitant une transplantation de la cornée. Il existe trois types de transplantation de cornée :

  • La kératoplastie perforante (ou pénétrante) ;
  • La kératoplastie lamellaire ;
  • La kératoplastie endothéliale ;

Après l’opération, le patient doit suivre certaines directives médicales importantes pour éviter des complications désagréables. Une greffe de cornée peut durer jusqu’à 25 ans.

Quels sont les risques de rejet après une greffe de cornée ?

La greffe de cornée consiste à remplacer la cornée malade ou l’une de ses parties par une cornée provenant d’un donneur, afin de rétablir la fonction visuelle. Il convient de noter que, étant une membrane non vascularisée, la cornée a un taux de rejet beaucoup plus faible que les autres organes vascularisés. Le rejet ne peut se produire que 25 jours après l’opération, le temps nécessaire pour que l’organisme reconnaisse le tissu comme étranger et développe des anticorps.

La fréquence à laquelle cet événement fatal peut se produire varie en fonction de la pathologie pour laquelle la greffe a été nécessaire. Elle implique une réaction immunitaire majeure, une inflammation grave et parfois irréversible de la cornée et, en l’absence de traitement en temps utile, peut entraîner une opacification de la cornée et la nécessité d’une nouvelle greffe.

Le rejet de la greffe de cornée est la cause la plus fréquente d’échec de la greffe en période post-opératoire. Le rejet d’une greffe de cornée peut être réversible ou irréversible et peut affecter aussi bien les greffes en pleine épaisseur que les greffes lamellaires, bien que le rejet puisse être moins fréquent à la suite de procédures lamellaires

Les symptômes et les signes du rejet de cornée après une greffe

Quels sont les symptômes du rejet ?

Le rejet se manifeste d’abord par des symptômes légers, comme une vision floue, une gêne à la lumière, une rougeur de l’œil. Si ces symptômes apparaissent soudainement et persistent ou s’aggravent rapidement, il est important de consulter immédiatement l’ophtalmologue car la rapidité avec laquelle le traitement est entamé est fondamentale pour éviter les dommages. Le risque de rejet augmente lorsque l’œil est enflammé.

Signes de rejet d’une greffe de cornée

Après une greffe de cornée, le rejet peut concerner n’importe quelle couche cellulaire de la cornée (épithélium, stroma ou endothélium). Parmi celles-ci, le rejet endothélial est potentiellement le plus grave car il menace la viabilité de la transplantation. Le rejet endothélial est également préoccupant après une transplantation lamellaire postérieure, bien qu’il ne se produise pas après une transplantation lamellaire antérieure.

Certains ou tous les signes suivants peuvent être présents :

  • Des opacités sous-épithéliales d’apparence similaire à la kératite à adénovirus ;
  • Injection ciliaire antérieure ;
  • Oedème de transplantation ;
  • Ligne de rejet ;
  • Précipités kératiques sur l’endothélium ;

Quels sont les risques de la greffe de cornée ?

Les principaux risques liés à la greffe de cornée outre le rejet sont divisés en risques pendant l’opération et en risques après l’opération.

Les risques peropératoires peuvent également être très élevés dans le cas d’une greffe de cornée traditionnelle, dans laquelle toute la cornée est remplacée. L’œil, en effet, reste ouvert sans protection lorsque la cornée du patient est retirée puis remplacée par la nouvelle.

Dans ces quelques instants, une complication grave de la greffe de cornée peut survenir, appelée hémorragie expulsive. Heureusement, il s’agit d’une complication rare de la greffe de cornée. Cette complication est presque absente dans la greffe de cornée lamellaire.

Les risques après une chirurgie de greffe de cornée sont principalement liés au rejet. Il y a toujours un risque de rejet après une greffe de cornée, mais cette chirurgie a l’un des taux de réussite les plus élevés de toutes les transplantations d’organes.

Dans les greffes lamellaires, puisque la quantité de tissu transplanté est moindre, le risque de rejet est également inférieur. La thérapie visant à prévenir le rejet après une greffe de cornée est basée sur les corticostéroïdes, dont les effets secondaires peuvent être la formation d’une cataracte ou d’un glaucome. Avec la greffe lamellaire, le temps nécessaire à la thérapie anti-rejet est réduit, ce qui présente des avantages évidents.

Quels sont les médicaments utilisés pour la thérapie du rejet après greffe de cornée ?

Pour avoir de meilleures chances de succès, une thérapie contre le rejet après greffe de cornée doit être lancée le plus tôt possible. Jusqu’à ces dernières années, cette thérapie était basée sur l’administration de cortisone par injection sous-conjonctivale, en association avec des gouttes de cortisone pour les yeux et un apport systémique général de cortisone à la dose maximale tolérée. C’est une thérapie invasive ayant un fort impact sur la qualité de vie, en particulier chez les personnes âgées, diabétiques ou immunodéprimées, dont la durée n’est presque jamais inférieure à un mois. De plus, la thérapie, en particulier la thérapie systémique, peut entraîner de graves déséquilibres métaboliques, surtout chez les diabétiques.

Quelles sont les autres complications possibles de la greffe de cornée ?

En plus du rejet, la greffe de cornée peut également entraîner d’autres complications, telles que

  • L’astigmatisme ;
  • Glaucome ;
  • Détachement de la rétine ;
  • Réouverture mineure des plaies chirurgicales. Il faut se rappeler que la réparation de la cornée est très lente, donc une blessure à l’endommagement de la même cicatrice guérit très lentement ;
  • Les infections, surtout lorsque les plaies chirurgicales sont en train de cicatriser ;