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Quand faut-il avoir recours à l’ICSI ?

Formulaire FIV (PMA)L’ICSI : c’est quoi ?

L’ICSI (Intra Cytoplasmic Sperm Injection) est une technique utilisée dans de nombreux traitements de fécondation in vitro. Elle consiste en la mise en fécondation d’un ovule par micro-injection d’un spermatozoïde.

L’ICSI est a été conçue pour traiter les cas d’infertilité masculine tels que l’oligospermie (faible concentration de spermatozoïdes), l’asthénozoospermie (faible mobilité des spermatozoïdes) ou la tératozoospermie (peu de spermatozoïdes de bonne morphologie), entre autres. Son application est déterminée par le gynécologue, l’andrologue ou l’embryologiste, en fonction des caractéristiques séminales. Il est également indiqué en cas de stérilité non diagnostiquée ou d’échecs antérieurs de fécondation.

 

Avec l’ICSI les chances de transfert d’au moins un embryon sont de 95 %. Le taux de grossesse par cycle est d’environ 46 %, en fonction de l’âge de la femme et du nombre d’embryons transférés, ce taux pouvant augmenter si le transfert est différé.
Ce taux de grossesse est réduit à 28% si la patiente est âgée de plus de 40 ans, bien que ces résultats s’améliorent lorsque le transfert est différé.
Les étapes de l’ICSI sont les mêmes que celles de la FIV classique.

 

La seule différence réside dans le moment de la fécondation des ovocytes :

  1. La stimulation ovarienne contrôlée : la patiente reçoit des médicaments hormonaux pour favoriser la maturation d’un nombre élevé d’ovules au cours d’un même cycle. Des contrôles continus par échographie sont effectués pour évaluer le développement folliculaire ;
  2. Ponction ovarienne ou folliculaire : il s’agit d’une procédure chirurgicale simple, réalisée sous anesthésie légère et qui dure environ 30 minutes. Le gynécologue aspire le contenu liquide des follicules ovariens, où se trouvent les ovules, par le vagin ;
  3. Décumulation : au laboratoire, le liquide obtenu par la ponction est analysé pour détecter les œufs. Après une période de repos, les cellules qui entourent les ovocytes sont retirées. Il s’agit d’une étape essentielle avant de pratiquer l’ICSI. Dans le cas d’une FIV classique, elle sera effectuée le jour suivant, car ces cellules sont nécessaires pour que la fécondation ait lieu ;
  4. Collecte et préparation du sperme : le sperme est généralement obtenu par masturbation et préparé pour la fécondation. La procédure de préparation est connue sous le nom de capacitation des spermatozoïdes et consiste à séparer les spermatozoïdes de haute qualité de l’échantillon pour les utiliser dans le cadre d’un traitement de procréation assistée. Dans certains cas, la masturbation ne permet pas d’obtenir des spermatozoïdes. On tentera alors d’obtenir des spermatozoïdes par biopsie testiculaire ou aspiration épididymaire ;
  5. Micro-injection de spermatozoïdes : un spermatozoïde est sélectionné, aspiré à l’aide de l’aiguille de micro-injection et introduit dans l’ovule, en attendant la fécondation, c’est-à-dire la fusion du matériel génétique des deux gamètes ;
  6. Culture d’embryons : après la fécondation, les embryons sont laissés à eux-mêmes pour poursuivre leur développement dans l’incubateur ;
  7. Préparation de l’endomètre : la patiente doit recevoir, par voie orale ou vaginale, de la progestérone afin que son endomètre soit réceptif et dans les meilleures conditions pour l’implantation de l’embryon ;
  8. Transfert d’embryons : en fonction de la qualité des embryons, on sélectionne le ou les embryons qui seront transférés dans l’utérus de la mère. Il s’agit d’une technique très simple qui ne dure que quelques minutes et ne nécessite pas d’anesthésie. Au moyen d’un fin cathéter introduit par le vagin, les embryons sont déposés dans le fond de l’utérus en attendant qu’ils s’implantent dans l’endomètre et amorcent la grossesse ;
  9. Congélation d’embryons : les embryons de bonne qualité qui ne sont pas transférés seront cryoconservés pour être utilisés lors de cycles ultérieurs ;

Quand avoir recours à l’ICSI ?

L’ICSI est réalisée lorsque le sperme présente des altérations, soit du fait de sa mobilité, soit du fait de sa morphologie (oligozoospermie, asthénozoospermie, tératozoospermie, cryptozoospermie, etc.) et que le spermatozoïde n’est pas en mesure de traverser la membrane de l’ovule pour le féconder par lui-même comme cela se produit naturellement.

L’ICSI peut être une solution aussi lorsque le partenaire de sexe masculin présente peu de spermatozoïdes, par exemple après une biopsie ou une ponction testiculaire (TESE, MESE). C’est une technique recommandée aussi dans les cas où l’ovule a des difficultés de fécondation et/ou nous avons une faible réserve ovarienne et en cas d’échecs antérieurs de fécondation.

 

Cette méthode de procréation assistée est également appliquée lorsque du sperme congelé doit être utilisé pour féconder l’ovule. Par exemple :

  • Lorsque l’homme a subi une vasectomie et souhaite devenir père avec le sperme qui a été congelé avant l’opération. Ou parce qu’à un moment de sa vie, il a dû congeler son sperme parce qu’il a subi une chimiothérapie ou une radiothérapie ;
  • Lorsqu’un don de sperme doit être utilisé car il est cryoconservé ;

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Controverse sur l’ICSI

En principe, il n’y a pas de contre-indications en tant que telles, mais l’ICSI ne serait pas indiquée en cas d’azoospermie, dont la biopsie testiculaire antérieure nous informe de l’absence de spermatozoïdes.

 

De plus, l’ICSI est une technique qui présente peu de risques et de complications :

  • Grossesses multiples dans 14% des grossesses réalisées. Le risque de cette maltraitance est évident : il s’agit d’une mise en danger de la mère par le poids d’une grossesse multiple et d’une mise en danger des enfants par un mauvais développement ou une mortalité périnatale. En Israël, il y a même eu un cas où une femme à qui on avait transféré six embryons et qui s’étaient tous implantés, alors que la grossesse était bien avancée, a dû subir deux avortements. Les équipes concernées par les embryons surnuméraires transfèrent autant d’embryons que possible. Quarante pour cent des accouchements par FIV se font par césarienne et la prématurité est bien établie ;
  • Syndrome d’hyperstimulation ovarienne sévère (1 % des patientes), qui survient principalement chez les patientes de moins de 30 ans ou chez les patientes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques. Ce risque peut être léger, moyen ou grave. Il s’agit d’un syndrome potentiellement mortel, caractérisé par de gros ovaires (cinq à six centimètres en cas d’hyperstimulation légère) qui ont tendance à se rompre, ce qui peut entraîner une hémorragie intrapéritonéale, un hydrothorax et des phénomènes thromboemboliques. Ensuite, il y a les dangers liés aux techniques de prélèvement d’ovocytes, qui comporte les risques de toute intervention chirurgicale et d’une anesthésie générale ;
  • Effets psychologiques possibles, dérivés d’échecs répétés. Il existe un danger pour la santé des femmes, qui conduit dans certains cas au suicide : l’effet psychologique de l’échec de la technique dû à la disproportion entre les attentes proposées par les médecins et la dure réalité ;

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