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Lésions du ménisque : opération et rééducation

Comment se manifeste une lésion du ménisque ?

Cliniquement, le patient ressent une sensation de rupture interne au moment de la blessure, suivie d’une douleur vive. Dans la plupart des cas, le genou gonfle, et parfois la partie blessée peut se loger entre les surfaces articulaires, provoquant un blocage de l’articulation et rendant impossible l’extension complète du genou.

 

Le diagnostic d’une lésion traumatique du ménisque est avant tout clinique. Un examen médical par un spécialiste en orthopédie est nécessaire. Avec ce dernier, on recherche la présence d’un déficit d’extension minimal, éventuellement associé à la présence d’un épanchement articulaire. A l’examen clinique, le médecin recherche également la présence d’une douleur au niveau de la branche méniscale, médiale ou latérale, et d’autres signes spécifiques de souffrance méniscale avec des manœuvres appropriées

 

Comment traiter les lésions du ménisque ?

Le traitement conservateur en cas de lésions du ménisque

Le traitement conservateur en cas de lésions du ménisque est indiqué en première intention dans tous les cas d’absence de blocage articulaire ou d’épanchements articulaires répétés. Elle consiste en un repos fonctionnel, avec application d’une poche de glace, prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens et éventuellement physiothérapie (récupération de la motilité, renforcement musculaire, gymnastique proprioceptive). Si le traitement conservateur échoue, une méniscectomie arthroscopique peut être indiquée.

 

Lésions du ménisque : traitement chirurgical mini invasif

Le traitement des lésions méniscales traumatiques fait appel à une technique arthroscopique mini-invasive qui permet de retirer uniquement la partie lésée du ménisque sans ouvrir l’articulation, par de petits trous de 1 cm. Une caméra est introduite par ces trous et les instruments chirurgicaux peuvent être utilisés. L’arthroscopie a permis d’éliminer les symptômes douloureux en garantissant des temps de chirurgie, d’hospitalisation et de récupération beaucoup plus rapides. L’ablation de la totalité du ménisque au fil des ans entraîne une accélération marquée du processus dégénératif du genou, avec les symptômes douloureux associés. Depuis l’apparition de ces preuves, l’intention première de la chirurgie spécifique est de préserver autant de tissu méniscal que possible. La médecine a évolué dans ce sens en introduisant des opérations qui permettent de retirer par arthroscopie uniquement la partie lésée du ménisque, en préservant le tissu sain restant. Un autre pas en avant a été l’introduction de la suture méniscale, qui permet de réparer la lésion en la suturant littéralement par arthroscopie. Ce type d’opération n’est pratiqué que chez les personnes (généralement âgées de moins de 40 ans) qui présentent des lésions nettes dans la partie plus périphérique du ménisque où, grâce à l’important apport sanguin, la cicatrisation du tissu suturé est possible. En revanche, dans les parties plus centrales du ménisque, l’apport sanguin est si faible que les tentatives de suture sont vaines et que des ablations partielles du ménisque sont nécessaires.

 

Les prothèses méniscales ou prothèse de ménisque

La nécessité de pratiquer des méniscectomies totales ou subtotales dans de nombreux cas, ainsi que la prise de conscience du rôle fondamental des ménisques dans la prévention de la dégénérescence arthrosique et l’amélioration des techniques chirurgicales, ont conduit à la possibilité de remplacer les portions méniscales enlevées par l’implantation de prothèses méniscales ou de véritables greffes de donneurs. Les prothèses de ménisque sont des substituts naturels ou issus de la bio-ingénierie du tissu méniscal (fibrocartilage). Il existe actuellement des prothèses fabriquées à partir de collagène bovin ou directement produites en laboratoire à partir de polyuréthane, qui, une fois implantées, sont réhabilitées par les cellules du tissu méniscal restant. L’implantation se fait par arthroscopie en suturant la prothèse au tissu méniscal sain restant et est généralement indiquée lorsque le patient a perdu plus de 50 % du tissu méniscal. La principale limite à la mise en place de ces prothèses est la nécessité de disposer de tissus sains pour les suturer et à partir desquels les propres cellules du patient peuvent migrer pour ré-habiter la prothèse. Pour ces raisons, ce n’est pas une voie viable chez les patients qui, en raison de lésions très importantes ou pour d’autres raisons, ont subi une ablation totale du ménisque.

 

La greffe de ménisque

La greffe de ménisque est la seule option thérapeutique viable pour tenter de ralentir le processus de dégénérescence arthrosique chez les patients ayant subi une méniscectomie totale. Les ménisques utilisés pour cette procédure sont prélevés sur un donneur décédé et conservés dans de véritables banques de tissus musculo-squelettiques. Un traitement immunosuppresseur n’est pas nécessaire pour ce type de transplantation, et le risque d’infection est pratiquement nul (comparable à celui d’une transfusion sanguine). Une fois que le ménisque de la bonne taille a été trouvé, il est transplanté par arthroscopie en le suturant aux tissus mous environnants et en le fixant à l’os.

 

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Réhabilitation après la chirurgie du ménisque

La durée moyenne d’hospitalisation est de 1 nuit, mais l’opération peut également être réalisée en hôpital de jour dans le cas d’opérations simples ne nécessitant pas de gestes associés (comme la reconstruction des ligaments croisés du genou).

 

La rééducation du genou opéré par arthroscopie est beaucoup plus facile que celle requise après d’autres types de chirurgie de la zone en question. Après une méniscectomie, le patient peut recommencer à marcher avec des béquilles 24 heures après l’opération et récupérer complètement la mobilité articulaire en 2 semaines environ.

 

Quelques séances de physiothérapie sont souvent nécessaires : électrostimulation, étirements et rééducation proprioceptive du genou peuvent accélérer la récupération. Une suture méniscale avec un greffon autologue ou une prothèse méniscale, nécessite une rééducation différente avec l’utilisation d’une attelle de genou qui empêche la flexion lors de la marche pendant 15-20 jours et sans charge pendant 30 jours, afin de permettre à la suture méniscale ou au greffon de cicatriser pour se stabiliser.

 

Après une réparation arthroscopique du ménisque, un athlète peut reprendre la course à pied après environ 2 à 3 semaines, le football ou un sport de contact en moyenne 20 à 30 jours après l’arthroscopie. Un travail sédentaire peut être repris après 2 à 7 jours en moyenne, un travail lourd nécessite environ 3 à 4 semaines. Les points de suture sont retirés 12 à 14 jours après l’opération. En général, la cicatrisation est limitée à l’accès arthroscopique, 2 ou 3 incisions de 1 cm de long en avant du genou. Il est nécessaire de ne pas mouiller les cicatrices pendant 15 à 20 jours. Pendant cette période, il est déconseillé de se baigner ou de nager. La conduite automobile est généralement reprise 14 jours après l’opération (lorsque les béquilles sont abandonnées).

 

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