Les contre indications à l’implantologie dentaire
Qu’est-ce que l’implantologie dentaire ?
De nos jours, l’implantologie dentaire est une solution sûre et fiable pour remplacer les dents manquantes. Cependant, il s’agit d’une procédure chirurgicale très complexe. En fait, appliquer un implant dentaire signifie insérer un corps étranger à l’intérieur de notre corps, qui doit être intégré à celui-ci.
Un implant est une vis en titane qui s’intègre à l’os et en fait partie, c’est pourquoi il doit être fabriqué en matériau biocompatible. Le titane est biocompatible et très résistant. Une fois la vis insérée, les résultats les plus sûrs peuvent être obtenus en attendant une période de 3 à 6 mois avant d’appliquer la prothèse fixe.
Qui peut se soumettre à l’implantologie dentaire ?
Presque tout le monde peut se soumettre à une intervention d’implantologie dentaire, après évaluation de leur état de santé général. Pour certaines maladies, telles que le diabète, ce type d’intervention n’est pas recommandé. D’autre part, si le patient contrôle soigneusement sa pathologie et son hygiène bucco-dentaire, il est possible d’évaluer la possibilité de recourir à l’implantologie dentaire.
Dans le cas d’autres maladies, telles que celles affectant le système cardiovasculaire, la coagulation ou le métabolisme osseux, l’implantologie ne peut être pratiquée qu’après une évaluation médicale minutieuse et en suivant des précautions particulières.
Quelles sont les contre-indications de l’implantologie dentaire ?
Implantologie dentaire, contre-indications absolues
Les contre-indications absolues à l’implantologie dentaire sont :
- Les immunodéficiences : Lorsque le patient est soumis à une baisse de la réponse immunitaire, il est plus exposé aux risques d’infection ;
- Cirrhose du foie : Lorsque le foie perd sa forme et ses fonctions, ce qui a des répercussions négatives sur l’ensemble de l’organisme ;
- Les troubles psychologiques graves ou les maladies mentales ;
- Les maladies neurologiques graves telles que : AVC, maladie de Parkinson, maladie d’Alzheimer ;
- Toxicomanie ;
- Les patients qui ont subi une chimiothérapie ou une radiothérapie dans les trois mois précédant l’opération d’implantation dentaire : Un patient peut subir une intervention chirurgicale, y compris des implants dentaires, environ 2 à 3 mois après la fin de la chimiothérapie. Pour les patients qui ont subi un traitement de radiothérapie dans la zone du visage, ils devront attendre environ 12 mois avant d’être réhabilités avec des implants dentaires ;
Implantologie dentaire, contre-indications relatives
Les contre-indications relatives de l’implantologie dentaire sont :
- Le diabète sévère non contrôlé, même avec la prise de médicaments ;
- Les maladies cardiaques telles que endocardite ou valvulopathie : Souvent, les bactéries de la cavité buccale peuvent se nicher dans les tissus cardiaques et causer de graves dommages, mais un protocole de prophylaxie avec l’utilisation de médicaments antibiotiques appropriés avant l’intervention pourrait protéger le patient contre de tels risques ;
- Les maladies auto-immunes : Lorsqu’il y a une réaction immunitaire anormale envers les organes de l’organisme lui-même, comme dans le cas du lupus érythémateux systémique et de la polyarthrite rhumatoïde ;
- Les troubles de la coagulation ;
- Les pathologies des muqueuses buccales telles que : lichen planus, érythème polymorphe, stomatite herpétique.
Le cas de l’ostéoporose :
L’ostéoporose n’est pas une contre-indication à la pose d’implants dentaires. Il existe deux problèmes liés à l’ostéoporose :
- Les patients qui prennent des médicaments pour l’ostéoporose depuis plusieurs années doivent être soigneusement évalués car toute chirurgie buccale (comme l’implantologie) peut entraîner une ostéonécrose ;
- Les patients ayant une mauvaise qualité osseuse, de sorte qu’il pourrait y avoir une altération de l’ostéointégration des implants ;
Enfin, il est important de savoir que les implants placés chez des patients dont la qualité osseuse est médiocre en raison de l’ostéoporose ont une durée dans le temps parfaitement superposable à celle des implants placés chez des patients dont l’os est sain ;
Implantologie dentaire, les avertissements généraux :
- Les femmes enceintes doivent être temporairement exclues ;
- Les jeunes patients qui sont encore en phase de croissance osseuse sont également exclus, il n’est donc pas conseillé d’intervenir avec la pose d’implants dentaires;
- Il n’y a pas de limite d’âge supérieure pour la sélection d’un patient pour la pose d’implants : Des études publiées en Suède sur des patients âgés de 80 à 90 ans ont montré que le taux de réussite des implants chez ces patients était similaire à celui obtenu chez les patients plus jeunes ;
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Les implants dentaires présentent-ils des risques ? Peut-il y avoir des échecs ?
L’échec d’un implant est défini comme la perte précoce ou tardive de l’implant et a un pourcentage spécifique pour chaque opérateur. L’échec des implants dentaires est très rare, si tout est fait correctement par un opérateur expérimenté, mais quand il se produit, il est le plus souvent dû à un manque d’ostéointégration (c’est-à-dire quand les cellules osseuses ne se fixent pas à la surface de l’implant, qui n’est donc pas « soudé » à l’os). Cela se produit en raison d’une infection bactérienne des tissus autour de l’implant ou parce que le choix est fait de charger l’implant lorsque les conditions ne le permettent pas (densité osseuse trop faible, en général). La littérature scientifique rapporte que le pourcentage d’échec des implants est beaucoup plus élevé chez les gros fumeurs, car le tabagisme ralentit définitivement le processus de guérison. C’est pourquoi il est important de limiter le plus possible le tabagisme lors de la chirurgie buccale.
Comment éviter les complications liées aux implants dentaires ?
Afin de minimiser les complications postopératoires liées aux implants dentaires, il est nécessaire de suivre les instructions d’hygiène et la pharmacothérapie prescrites, mais surtout de s’abstenir de fumer. Si une mise en charge immédiate a été effectuée, il faut faire attention même après que la couronne définitive a été vissée sur l’implant. Il est essentiel de suivre le détartrage et les contrôles périodiques, car il est ainsi possible de prévenir l’apparition d’une péri-implantite ou du moins de la diagnostiquer précocement, en effectuant les manœuvres nécessaires. En ce qui concerne la douleur, poser un implant n’est pas douloureux mais on peut ressentir une certaine gêne immédiatement après l’opération, lorsque l’effet de l’anesthésie locale commence à passer. Pour cette raison, il est conseillé d’administrer immédiatement après l’opération un médicament anti-inflammatoire, qui empêchera l’apparition de la douleur et surtout de l’inflammation. La thérapie peut être poursuivie pendant 2 à 3 jours, selon le patient.