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Angioplastie coronaire : quelques informations clés

Qu’est-ce que l’angioplastie coronaire et quand est-elle indiquée ?

L’angioplastie coronaire est une intervention cardiaque qui consiste à dilater un rétrécissement (sténose) d’une artère coronaire, causé par une plaque d’athérome,  au moyen d’un cathéter à ballonnet gonflé à l’intérieur de celle-ci. Les principales indications sont la présence d’obstructions coronaires, qui réduisent l’apport sanguin au muscle cardiaque, et l’infarctus du myocarde, causé par l’occlusion aiguë d’une artère coronaire. L’intervention est presque toujours associée à l’implantation d’un stent, une minuscule prothèse métallique qui se déploie à l’intérieur de l’artère coronaire pour parfaire le résultat. Une percée dans ce domaine a été réalisée en 2002, avec l’introduction de stents médicamenteux qui ont permis de réduire la resténose, c’est-à-dire la réapparition du rétrécissement au même endroit, de 30 % à 3-4 %, et d’améliorer considérablement les résultats.

 

L’angioplastie est une intervention qui sauve des vies

Une angioplastie, si elle est pratiquée rapidement, peut certainement être considérée comme une procédure qui sauve des vies, ayant contribué à réduire la mortalité de plus de 4 fois. En ce qui concerne les crises cardiaques, il s’agit certainement du traitement de référence pour tous les patients. Les formidables progrès technologiques réalisés, associés à l’amélioration des traitements médicamenteux post-chirurgicaux et à l’expérience des opérateurs, ont permis de réduire progressivement le recours au pontage aorto-coronarien. Cette chirurgie cardiaque est encore utilisée dans les cas les plus graves d’obstruction des artères coronaires ou lorsqu’il est nécessaire de remplacer une valve cardiaque par une prothèse.

 

Quels sont les facteurs de risque de l’athérosclérose et quel type de prévention est possible ?

Outre les antécédents familiaux, les facteurs de risque de l’athérosclérose sont le tabagisme, le diabète, l’hypertension artérielle et l’hypercholestérolémie. Les pierres angulaires stratégiques de la prévention, tant pour les personnes en bonne santé que pour celles chez qui l’athérosclérose a été diagnostiquée, sont un mode de vie sain, une alimentation correcte, une activité physique adéquate et l’abstention du tabac. Quant aux médicaments, nous disposons aujourd’hui d’un large choix de thérapies valables, aux effets secondaires réduits, pour contrôler efficacement l’hypertension artérielle, le diabète et l’hypercholestérolémie.

 

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Quels tests sont nécessaires pour établir un diagnostic d’athérosclérose ?

L’échographie Doppler, technique simple, peu coûteuse et non invasive, permet d’investiguer avec précision plusieurs circonscriptions vasculaires : la carotide, l’aorte abdominale, les artères rénales et des membres inférieurs, mais pas les artères coronaires. Jusqu’à il y a quelques années, ces artères ne pouvaient être visualisées que par un examen invasif, la coronarographie, qui consiste à introduire dans une artère périphérique, fémorale ou radiale, un cathéter qui, une fois avancé dans les artères coronaires, permet d’y injecter un agent de contraste qui les rend visibles sur les radiographies. Aujourd’hui, cependant, dans de nombreux cas, un scanner du cœur, un examen non invasif ne nécessitant que l’injection d’un produit de contraste dans une veine périphérique, est suffisant pour observer les artères coronaires avec précision. L’imagerie par résonance magnétique cardiaque ne permet pas de visualiser les artères coronaires, mais fournit des informations utiles sur le bon fonctionnement du cœur. L’utilisation de la scintigraphie myocardique, qui implique l’administration d’un produit radiopharmaceutique faiblement radioactif, a été considérablement réduite avec l’introduction de ces nouvelles technologies de diagnostic.

 

Quelles sont les dernières recherches et innovations dans ce domaine ?

En ce qui concerne l’athérosclérose vasculaire, les plus grands efforts sont déployés pour comprendre les différents mécanismes physiopathologiques sous-jacents afin de développer de nouvelles stratégies de prévention. En ce qui concerne les procédures d’angioplastie coronaire, en revanche, de nombreuses études sont en cours sur les nouvelles méthodes de visualisation des artères coronaires, qu’elles soient non invasives, comme le scanner coronaire, ou invasives, comme la tomographie par cohérence optique. D’autres recherches sont en cours pour tester des stents de nouvelle génération et de nouveaux schémas thérapeutiques dans le but d’étendre et d’améliorer encore les résultats de ces procédures.

 

La nouvelle génération de stents : ultra-fins et résorbables

C’est précisément dans la structure des stents que d’importantes innovations technologiques sont enregistrées pour rendre le dispositif résorbable et utilisable avec succès même dans les artères coronaires plus délicates et plus fines (moins de 2 millimètres, contre 2-4 en moyenne), typiques des femmes, et plus difficiles à traiter.

 

Actuellement, 98 % des patients ayant subi une angioplastie ont un stent médicamenteux, le médicament étant utilisé pour prévenir les processus inflammatoires dans la paroi du vaisseau. Celle-ci peut être d’une épaisseur variable : 91, 74 et 60 micromètres. Dans une étude, les trois meilleurs types de stents ont été comparés pour une utilisation dans les artères coronaires d’un diamètre inférieur à 2 millimètres. La plus innovante et ultra-fine (60 microm) a donné les meilleurs résultats trois ans après l’implantation, puisque la nécessité d’une réintervention était de 2,1% des cas, soit moins de la moitié des autres (5,3% pour 91 et 4% pour 74 microm).

 

Cette technologie ultra-fine a été rejointe par la nouvelle génération de stents totalement résorbables, qui vise à surmonter les limites liées à la présence d’une structure métallique permanente du stent traditionnel, qui, bien qu’efficace, reste un corps étranger en contact avec un vaisseau coronaire. Basé sur un alliage de magnésium, ce stent, en plus de libérer le médicament, empêche l’agrégation des plaquettes (une propriété du magnésium), donc la formation d’un thrombus, et se résorbe complètement dans l’année qui suit son implantation. De cette manière, la paroi vasculaire est réparée et, dans les mois qui suivent, elle retrouve pleinement sa fonctionnalité et sa motilité physiologique.

 

Quel est le suivi après une angioplastie coronaire ?

Les contrôles après une angioplastie coronaire (ou un pontage aorto-coronarien) sont essentiellement cliniques et servent à surveiller la réapparition éventuelle des symptômes typiques de l’ischémie myocardique, c’est-à-dire l’état de souffrance du cœur dû à l’occlusion des artères coronaires. Cependant, leur état doit également être évalué périodiquement par des tests d’effort tels que l’électrocardiogramme ou l’ECG d’effort. Si les doutes persistent, un scanner coronaire peut également être réalisé. Si les symptômes et les examens indiquent sans équivoque une progression sérieuse de la maladie, il est conseillé de répéter une coronarographie invasive.

 

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