cancer de la prostate

Reconnaître à temps les symptômes du cancer de la prostate

Prostate et cancer de la prostate : de quoi il s’agit ?

La prostate est une glande de la taille d’une châtaigne faisant partie de l’appareil reproducteur masculin, située devant le rectum. Il joue un rôle important dans les fonctions de reproduction, produit et sécrète le liquide séminal et est influencé par l’action des hormones.

Le cancer de la prostate est une formation de tissu composé de cellules qui se développent de manière anormale et incontrôlée à l’intérieur de la prostate. Il est devenu le cancer le plus fréquent dans la population masculine des pays occidentaux.

Les chiffres du cancer de la prostate

Le cancer de la prostate est l’un des cancers les plus fréquents dans la population masculine et représente environ 20 % de tous les cancers diagnostiqués chez les hommes. Cependant, le risque que la maladie ait une issue peu favorable est faible, surtout si des mesures sont prises à temps.

Les données sur le nombre de personnes encore en vie cinq ans après le diagnostic – 91 % en moyenne – en sont la preuve. C’est l’un des pourcentages les plus élevés dans le cas du cancer, surtout si l’on tient compte de l’âge moyen avancé des patients et donc des autres causes possibles de décès.

Selon les données les plus récentes, environ un homme sur huit en Europe est susceptible de souffrir d’un cancer de la prostate au cours de sa vie. L’incidence, c’est-à-dire le nombre de nouveaux cas enregistrés au cours d’une période donnée, a augmenté jusqu’en 2003, lorsque le test PSA s’est généralisé en tant qu’outil de diagnostic précoce, puis a commencé à diminuer.

Facteurs de risque

Les causes réelles du cancer de la prostate restent inconnues. Toutefois, il est possible d’identifier certains facteurs de risque potentiels qui augmentent la probabilité de tomber malade, même s’ils ne sont pas directement responsables de l’apparition de la maladie.

L’émergence de formes cliniquement silencieuses et non agressives a compliqué l’interprétation des différentes distributions des facteurs de risque du néoplasme. Cependant, il est prouvé que certains facteurs alimentaires et comportementaux, en plus de l’âge, peuvent être associés à la maladie. Un régime alimentaire riche en graisses, en particulier en graisses saturées comme les aliments frits et les saucisses, et une consommation excessive de viande rouge et de produits laitiers (donc aussi de calcium), en augmentent l’incidence. Le régime végétarien semble au contraire jouer un rôle protecteur. Il convient notamment de privilégier les légumes jaunes et verts, l’huile d’olive et les fruits. La consommation de vitamines A, D, E et de sélénium est conseillée. D’autres facteurs de risques sont :

  • la sédentarité ;
  • des produits chimiques, comme le cadmium, certains engrais et colorants ;
  • un taux élevé d’androgènes dans le sang ;
  • des facteurs héréditaires, bien que dans une minorité de cas (<15%). En fait, les hommes dont un proche parent (père, oncle ou frère) est atteint de cette tumeur ont un risque plus élevé de tomber malade (surtout si le néoplasme a été diagnostiqué chez plus d’un membre de la famille, même avant l’âge de 65 ans). Il est donc conseillé de se faire contrôler dès l’âge de 40-45 ans.

Il existe également un nombre croissant d’études établissant une corrélation entre la maladie et l’inflammation chronique ou récurrente de la prostate. La cause de cette réaction inflammatoire, dont pourraient découler les dommages qui favorisent le développement des cellules cancéreuses, n’est pas encore claire. On pense cependant que des virus, des bactéries et des substances toxiques introduites de l’extérieur pourraient jouer un rôle.

Les symptômes du cancer de la prostate

En général, il convient donc d’envisager les mêmes règles de prévention primaire que celles qui s’appliquent à d’autres types de maladies, cancéreuses ou non, notamment :

  • la pratique d’une activité physique ;
  • une alimentation correcte ;
  • non fumeur ;
  • une consommation modérée d’alcool.

Malheureusement, au cours des premiers stades de développement du cancer de la prostate, aucun symptôme ne peut être ressenti, mais ils peuvent se produire aux stades plus avancés de la maladie, soit en raison de la progression dans la prostate, soit de l’extension à l’extérieur de la prostate si les ganglions lymphatiques et surtout le squelette sont impliqués.

Si des symptômes apparaissent, ils peuvent être divisés en troubles dysuriques ou en symptômes dus à une atteinte osseuse.

Les troubles dysuriques

  • Pollakiurie (besoin d’uriner fréquemment) même pendant la nuit
  • Difficulté à commencer et à maintenir la miction
  • Sang dans les urines
  • Miction et éjaculation douloureuses

Symptômes dus à une atteinte osseuse

  • Douleurs osseuses, souvent au niveau de la colonne vertébrale, du fémur, du bassin ou des côtes
  • Fractures osseuses, même en l’absence d’événements traumatisants

Il convient de noter que certains de ces symptômes sont également caractéristiques d’une hypertrophie bénigne. En fait, il arrive très souvent que lorsque des enquêtes sont menées en rapport avec cette dernière pathologie, la présence d’un cancer de la prostate soit également détectée, soit accidentellement, soit découverte par hasard. D’où l’extrême importance de la prévention et du diagnostic précoce qui doit être poursuivi en consultant votre médecin de famille et votre urologue, si vous présentez des symptômes, mais aussi en l’absence de symptômes si vous appartenez aux classes de risque mentionnées. Si le diagnostic est posé aux premiers stades de la maladie, les meilleurs résultats sont obtenus avec des traitements peu invasifs.

La Prévention contre le cancer de la prostate

Il n’existe pas de prévention primaire spécifique pour le cancer de la prostate, même si l’on connaît quelques règles de comportement utiles qui peuvent être facilement suivies dans la vie quotidienne. Il faut augmenter la consommation de fruits, de légumes, de céréales complètes et réduire la consommation de viande rouge, surtout si elle est grasse ou trop cuite, et d’aliments riches en graisses saturées.

C’est aussi une bonne règle que de maintenir son poids dans la norme et de garder la forme en faisant de l’activité physique : une demi-heure par jour suffit, même si ce n’est qu’une marche rapide.

La prévention secondaire consiste à consulter un médecin et, si nécessaire, à passer un examen urologique annuel, si vous avez des antécédents familiaux de maladie ou s’il y a des problèmes urinaires.

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