Quelles sont les techniques les plus demandees en PMA ou FIV

Quelles sont les techniques les plus demandées en PMA ou FIV ?

Qu’est-ce que la fécondation in vitro ?

La fécondation in vitro est une technique de procréation médicalement assistée (PMA) permettant de concevoir un enfant en laboratoire. Elle est souvent utilisée par les couples souffrant d’infertilité et n’ayant pas réussi à concevoir naturellement. La première fécondation in vitro a été réalisée en 1978, depuis cette technique a évolué et est devenue de plus en plus courante.

La fécondation in vitro consiste à stimuler les ovaires de la femme afin de produire plusieurs ovocytes. Ces ovocytes sont ensuite prélevés et placés dans une boîte de culture contenant un liquide nutritif. Les spermatozoïdes du partenaire masculin ou d’un donneur sont alors ajoutés aux ovocytes dans la boîte de culture, afin de permettre la fécondation.

Une fois que les ovocytes ont été fécondés, ils sont laissés à se développer pendant quelques jours jusqu’à ce qu’ils deviennent des embryons. Les embryons les plus sains sont ensuite sélectionnés pour être transférés dans l’utérus de la femme. Cette étape est appelée le transfert embryonnaire.

La fécondation in vitro étapes peuvent varier en fonction des protocoles utilisés et des particularités de chaque patient. Il est important de noter que la fécondation in vitro peut être un processus stressant et émotionnel pour les couples qui y ont recours.

En résumé, la fécondation in vitro est une technique de PMA permettant de concevoir un enfant en laboratoire. Elle consiste à stimuler les ovaires de la femme, à féconder les ovocytes en laboratoire avec des spermatozoïdes, à sélectionner les embryons les plus sains et à les transférer dans l’utérus de la femme. La première fécondation in vitro a été réalisée en 1978 et depuis, cette technique a permis à de nombreux couples de fonder une famille.

 

Comment se fait le diagnostic et le choix thérapeutique en PMA ou FIV ?

Examen gynécologique

Lors de la première consultation, il est possible d’effectuer un examen gynécologique de base qui comprend :

  • évaluation objective du col de l’utérus ;
  • Test de dépistage (si nécessaire) ;
  • l’échographie transvaginale pour l’évaluation des ovaires ;

L’examen gynécologique est à la base du parcours diagnostic qui s’achèvera par le choix thérapeutique le plus adapté au couple.

 

Évaluation de la réserve ovarienne

Pendant la phase précoce du cycle ovarien, il est possible d’évaluer la réserve ovarienne d’une femme au moyen d’une échographie transvaginale et d’un dosage hormonal des principales hormones impliquées dans l’ovulation : FSH (hormone folliculo-stimulante) et AMH (hormone anti-mullérienne).
L’indice de réserve ovarienne peut aider le couple à évaluer une approche plus consciente des techniques de reproduction assistée les plus avancées.

 

Analyse du sperme

L’échantillon de sperme est évalué par le biais de différents examens :

  • Spermogramme de base ;
  • Test de Percoll ;
  • Culture de sperme et antibiogramme ;
  • Analyse de fragmentation de l’ADN avec le test Halo ;
  • Test MAR pour l’évaluation de l’agglutination ;

Évaluation de la perméabilité tubaire

Cet examen consiste en une échographie permettant de diagnostiquer les défauts structurels de l’appareil féminin, tels que la sténose tubaire partielle ou totale. La perméabilité des trompes est essentielle pour permettre le passage du spermatozoïde et la descente du zygote dans l’utérus. Un milieu aqueux est introduit dans l’utérus et le passage du liquide dans les trompes est observé par ultrasons. L’examen doit être effectué dans les jours qui suivent la menstruation, lorsque l’endomètre n’est pas très épais, afin d’avoir une meilleure visibilité échographique.

 

Echographie 3D

Il s’agit d’un examen non invasif visant à évaluer la cavité utérine en trois dimensions qui nous permet d’exclure les formations anormales dans la cavité.

 

Hystéroscopie

L’hystéroscopie permet la visualisation directe et précise de la cavité utérine grâce à l’insertion de l’hystéroscope, un tube fin équipé de fibres optiques qui permet la vision des organes internes. Elle n’est effectuée que sur les instructions précises des médecins du service.

 

Les thérapies les plus fréquemment utilisées en PMA

Surveillance de l’ovulation

Le suivi pour évaluer la croissance folliculaire utilise des échographies répétées à partir du 5e au 7e jour du cycle. Le début de la thérapie et le suivi varient en fonction du cycle de la patiente et/ou de l’utilisation des médicaments d’induction de l’ovulation. Parallèlement à l’échographie, un échantillon de sang est prélevé pour le dosage de l’oestradiol afin de suivre plus précisément le développement folliculaire. Cette méthode de diagnostic peut, en soi, constituer une thérapie qui permet de surveiller les jours les plus appropriés pour avoir des rapports sexuels. Si la patiente a subi une induction pharmacologique de l’ovulation, le suivi de la croissance folliculaire peut être utilisé à la fois pour dater des rapports spontanés et pour préparer l’insémination ou une technique plus invasive (FIV, ICSI). Dans tous les cas, un médicament (hCG) est administré par voie intramusculaire ou sous-cutanée pour provoquer l’ovulation.

 

Insémination artificielle

L’insémination artificielle (IUI – Intrauterine Insemination) consiste à déposer le liquide séminal à l’intérieur de la cavité utérine par l’intermédiaire d’un petit cathéter. De cette façon, la fécondation sera naturelle et non artificielle. Le liquide séminal est observé et traité en laboratoire afin de sélectionner les spermatozoïdes les plus mobiles avec la meilleure morphologie.

 

Cette thérapie est indiquée dans les cas de :

  • Stérilité inexpliquée ;
  • Infertilité masculine légère ;
  • Endométriose de stade I-II et certains cas de stade III-IV de la classification de l’American Fertility Society (AFS), en particulier après une intervention chirurgicale;
  • Facteur cervical ;

L’insémination artificielle peut impliquer une stimulation pharmacologique modérée de la croissance folliculaire.

 

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Dans quel cas utiliser la fécondation in vitro ?

La fécondation in vitro (FIV) est une technique de procréation médicalement assistée (PMA) utilisée pour traiter l’infertilité chez les couples qui ont des difficultés à concevoir naturellement. La FIV peut être recommandée en cas d’infertilité masculine ou féminine, d’obstruction des trompes de Fallope, de troubles de l’ovulation, d’endométriose, d’âge avancé, de problèmes génétiques ou de fausses couches récurrentes. Il n’y a pas d’âge maximum pour recourir à la FIV, mais les chances de réussite diminuent avec l’âge de la femme. Les étapes de la FIV comprennent la stimulation ovarienne pour produire plusieurs ovules, la collecte des ovules par ponction folliculaire, la fécondation des ovules en laboratoire, la culture des embryons jusqu’à un stade avancé, puis le transfert d’un ou plusieurs embryons dans l’utérus de la femme. Le schéma de la FIV peut varier selon les cas individuels et les recommandations du médecin spécialiste en PMA.

 

Voici les phases de traitement en détail :

 

Stimulation des ovaires

Les ovaires sont stimulés par l’administration d’hormones, tandis que l’ovulation et la croissance des follicules sont suivies par échographie jusqu’à ce qu’ils atteignent le nombre et la taille optimaux.

 

Prélèvement d’ovules et fécondation in vitro

Le prélèvement des ovules se fait par aspiration des follicules.

 

Une fois que les gamètes mâles et femelles ont été obtenus, il existe deux options de fécondation :

  1. FIV(fécondation in vitro) : les ovules sont conservés dans un incubateur à 37° dans des milieux de culture spéciaux, pendant quelques heures avant l’insémination avec le liquide séminal du partenaire traité pour la fécondation in vitro. Les ovules et les spermatozoïdes, ensemble, sont laissés pendant la nuit au laboratoire et observés le lendemain matin ;
  2. ICSI (injection intracytoplasmique de spermatozoïdes) : la fécondation est encore « assistée » puisque le spermatozoïde est directement injecté dans l’ovocyte. 2 ou 3 jours plus tard, les ovules fécondés sont prêts à être transférés dans l’utérus ;

Transfert embryonnaire

Les ovules fécondés sont insérés dans l’utérus par un mince cathéter et déposés par le gynécologue à l’extrémité de la cavité utérine.

 

Cryoconservation

Les embryons non transférés sont congelés dans de l’azote liquide et peuvent être utilisés pour des transferts ultérieurs si la grossesse n’est pas obtenue du premier coup. Les transferts ultérieurs ne nécessitent pas de nouvelle stimulation ovarienne ni de prélèvement d’ovules.

 

La fécondation in vitro est indiquée dans les cas de :

  • Infertilité masculine modérée ;
  • Facteur tubo-péritonéal : pathologie tubaire congénitale ou acquise ou (grossesse ectopique antérieure, avortement tubaire antérieur, antécédents positifs d’inflammation pelvienne, chirurgie du bassin) ;
  • Endométriose de grade III ou IV ;
  • Infertilité inexpliquée ;

Autres thérapies fréquentes en PMA

  • Examens et enquêtes spécialisés pour l’évaluation de la fertilité du couple ;
  • Cycles de conception assistée également avec fécondation hétérologue ;
  • Diagnostic préimplantatoire ;
  • Cryopréservation des gamètes (ovocytes et spermatozoïdes) ;
  • Cryopréservation des embryons surnuméraires ;

 

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