La-reprise ou hangement de prothèse totale de hanche

La reprise ou changement de prothèse totale de hanche

Qu’est ce que c’est?

La révision d’une prothèse de hanche est une intervention chirurgicale devenue nécessaire en raison de l’augmentation progressive de l’espérance de vie. Si l’on estime que l’espérance de vie moyenne est d’environ 20 ans, il est évident qu’un patient qui a reçu une indication pour une prothèse de hanche vers l’âge de 60 ans a « usé » sa prothese de hanche à un âge où sa demande fonctionnelle est encore élevée.

 

L’allongement progressif de l’espérance de vie et l’augmentation du nombre de jeunes patients devant subir une intervention chirurgicale ont donc rendu plus nombreux ces dernières années les cas dans lesquels une prothèse de hanche ou une révision est nécessaire.

 

Il existe donc deux raisons principales qui, sans aucun autre facteur externe, peuvent conduire à la révision d’une prothèse totale de hanche, à savoir:

  • l’augmentation de l’espérance de vie ;
  • l’augmentation du nombre de jeunes patients ayant reçu une indication de prothèse de hanche ;

 

Bien que la technologie moderne ait réussi à créer des types de prothèses de hanche de la plus haute qualité, la physiologie de la hanche qui subit une opération de remplacement de la hanche est encore très différente de la hanche naturelle.

 

C’est pourquoi, en plus des deux raisons décrites ci-dessus, de nombreux facteurs peuvent influencer le mauvais fonctionnement d’une prothese de la hanche.

 

En voici quelques exemples :

  • le desserrage naturel des pièces mobiles, qui peut être accéléré par le stress dû à l’utilisation et qui provoque une instabilité de la hanche ;
  • la luxation de la prothèse de hanche, qui peut être due à l’usure ou à un mouvement inapproprié ;
  • la surutilisation, qui se produit parfois chez des patients plus jeunes ou en surpoids ;
  • l’infection, qui peut être due, par exemple, à la colonisation des surfaces par des bactéries ;
  • fracture du fémur dans lequel est insérée la prothèse, nécessitant l’insertion d’une tige plus longue ;
  • la fracture ou l’usure des composants de la prothèse, phénomène rare, mais qui peut toucher les parties les plus fragiles ;

Avant le traitement

Le diagnostic de l’échec de la pose d’une prothèse de hanche implique un examen objectif au cours duquel le spécialiste recueille des informations sur les antécédents médicaux de la personne et étudie l’évolution du niveau de du patient.

 

Sont également nécessaires pour orienter le diagnostic:

  • des examens de laboratoire, notamment des analyses sanguines (NFS, VS, PCR, procalcitonine, interleukine-6) et une éventuelle culture du liquide intra-articulaire ;
  • radiographie du bassin et de la hanche, pour évaluer l’état de la structure osseuse et des composants de la prothèse ;
  • SCANNER ;
  • IRM (avec la technique M.A.R.S.) pour vérifier l’état des tissus ;
  • Scintigraphie triphasique et avec leucocytes marqués ;

Quel traitement

Il s’agit d’une procédure complexe qui nécessite une planification préopératoire minutieuse, des implants et des instruments adaptés, ainsi qu’une excellente maîtrise des différentes techniques chirurgicales.

 

Les procédures chirurgicales peuvent être différentes et en même temps complémentaires :

  • Retrait des composants mobilisés ou usés et éventuellement du ciment. Qu’il s’agisse du cotyle ou de la tige prothétique, l’intervention expose le patient au risque de lésion des composants vasculo-nerveux ou de fracture de la diaphyse fémorale, auquel cas on a recours à l’ostéosynthèse par bandes, plaques ou vis métalliques. Si l’os fémoral est très aminci ou si la tige prothétique a des points d’ancrage extrêmement fermes sur l’os, il faut réaliser une ostéotomie (fenêtre osseuse) pour extraire plus facilement la prothèse ou le ciment présent, en évitant la fracture du fémur. Dans ce cas, une nouvelle tige cimentée ou une tige de révision, c’est-à-dire une tige plus longue que la précédente, est utilisée pour se souder sur la partie distale du fémur, en surmontant la partie de l’os qui a été endommagée ou affaiblie par l’implant précédent ;
  • Réimplantation d’un nouveau composant prothétique. Selon l’état de l’os, elle se fait à l’aide d’un implant cimenté ou non cimenté (press-fit), avec l’utilisation éventuelle de vis pour fixer la cupule ;
  • Mobilisation septique prothétique. Elle nécessite l’ablation de la prothèse infectée et la réimplantation d’une nouvelle prothèse, en un temps chirurgical ou, plus souvent, en deux. Dans ce dernier cas, il s’écoule environ 2 à 3 mois entre les deux interventions, pendant lesquels un spacer en ciment antibiotique est présent dans l’articulation pour récupérer les tissus et maintenir l’espace pour la prothèse définitive, en évitant un raccourcissement excessif du membre ;
  • Maladie des débris. Les prothèses métal-métal compliquées par des réactions indésirables sont révisées après un nettoyage chirurgical complet de l’environnement articulaire avec élimination des tissus réactifs et lavage abondant. Dans ces cas, les implants avec des paliers en céramique-polyéthylène ou en céramique-céramique sont préférables ;

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Apres l’intervention

Dans la plupart des cas, la thérapie de réadaptation physique commence moins de 24 heures après l’opération, précisément pour renforcer le travail effectué pendant le traitement chirurgical. Le délai de rétablissement après une prothèse de hanche varie selon les profils des patients.

 

La rééducation sera similaire à celle effectuée après l’implantation initiale de la prothèse, bien qu’il ne soit pas rare que le chirurgien conseille une plus grande prudence pour minimiser le risque d’endommager le nouvel implant prothétique.

 

Le déroulement de la rééducation pour un tel traitement est évidemment très variable, il est donc bon de communiquer toute condition qui semble anormale à votre chirurgien, qui pourra alors évaluer la phase de guérison.

Les résultats attendus

Dans le cas d’une chirurgie de révision de prothèse de la hanche, le chirurgien doit planifier chaque détail chirurgical avant l’opération et doit disposer d’un équipement adéquat pour réaliser un implant durable.

 

Les résultats cliniques de l’opération dépendent du « capital osseux disponible », de l’état du trophisme musculaire du patient et du nombre de révisions antérieures de la prothèse.

 

Ainsi, les patients dont le système osseux est sain, dont les muscles sont trophiques et qui n’ont pas encore subi de révision de la prothèse ont une probabilité plus élevée de succès post-opératoire.

 

On peut espérer que de nouveaux progrès dans la technique et la conception des prothèses permettent aux révisions de prothèses totales de la hanche de se rapprocher de plus en plus des résultats obtenus par les prothèses de première implantation.

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